Serait-ce mentir alors ? Je ne voulais pas détruire le rêve de l’enfance. Je ne voulais pas lui dire qu’on aurait beau escalader le ciel, mon amour, on n’y trouverait rien de ce que l’on y cherche. Serait-ce qu’il n’y a rien à trouver alors ? Sans doute pas, non. Plutôt qu’on cherche dans le ciel quelque chose qui ne s’y trouve pas, quelque chose qui ne se trouve nulle part, et dont on a tant besoin pourtant, un lieu, unique — pourquoi en faudrait-il plusieurs ? Je répète : on cherche dans le ciel ce qui ne s’y trouve pas, et ne se trouve nulle part.

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