dix-sept janvier deux mille vingt-quatre

Si peu de vie dans cette vie. Journée bercée par les sirènes de la police, des véhicules d’urgence. Rien. Pourquoi y a-t-il si peu de vie dans cette vie ? Cette après-midi, j’ai réussi à dormir un peu. Une heure et demie, je crois, d’un sommeil sombre, sans images. Parfois, dans le laps de temps qui s’écoule entre deux quintes de toux, il me semble que je parviens à distinguer quelque chose au-delà de la douleur. Mais ce que c’est, moi ou le malin, je ne le sais pas.