Jérôme Orsoni

Dernier livre : Et partout, c’est la guerre chez Abrüpt. Avant : Ruissellements pour Error. Habitacles (2020) chez Abrüpt. Auteur notamment d’une trilogie qui compte des Monstres littéraires (Prix Christiane Baroche du premier recueil de nouvelles de la SGDL), un Pedro Mayr et le Feu est la flamme du feu (Actes Sud, « un endroit où aller », 2015, 2016 & 2017), d’un essai sur Steve Reich (Au début et autour, Steve Reich, les éditions chemin de ronde, 2011) et d’un récit clinamenatique sur Rome (Voyage sur un fantôme. Rome, le scooter, et ma mère, les éditions chemin de ronde, 2015). En tant que traducteur : John Cage, Morton Feldman, Jhumpa Lahiri, Lars Iyer, etc.

Contact : jeromeorsoni[at]proton[dot]me


« Orsoni semble vouloir creuser son sillon dans la solitude. Il n’y parviendra pas. Les honneurs le rattraperont. Et ce sera justice. » Gérard Guégan, Sud Ouest

« La escritura de Orsoni no se deja atrapar en un género – quiere estar en un hemisferio cuando está en el otro, y tiene siempre plena consciencia del hemisferio en que se halla – pero sí nos atrapa en un estilo, el estilo de una escritura que sabe que está viva y que puede prestarle a la vida una atención musical (“Aussi léger que le vent. Aussi violent que le vent”) además de literaria. » Fernanda Mugica, C’est-à-lire

« Le désir d’écriture, chez Orsoni, pourrait se résumer ainsi, tel qu’il apparaît dans une magnifique nouvelle “Une simple histoire” : vouloir retrouver dans sa bibliothèque une histoire qu’on a déjà lue, mais qu’on a peut-être inventée, la chercher en vain, jusqu’à en devenir fou — tenter de l’écrire pour sauver sa peau. » Emily Barnett, Les Inrocks

« Délivrée du nombrilisme ultra-contemporain, extirpée de l’époque gluante, échappée des fadeurs attendues, fuyant comme la peste les autoroutes de la narration, la plume de Jérôme Orsoni retrouve la dérive et le hasard, l’éclatement et la fragmentation, qui transforment son lecteur en orpailleur. » Antoine Perraud, La Croix

« Au fil des pages, Jérôme Orsoni parvient à constituer en authentiques objets de récit, d’histoire, de narration – presque en personnages – les théories et les réflexions que suscitent le phénomène littéraire et le lien complexe qui unit et désunit auteur, lecteur, commentateur et œuvre proprement dite. Défi gigantesque, relevé ainsi mine de rien et avec le sourire. » Hugues Robert, Librairie Charybde

« Orsoni aime la musique, il en fait lui-même, et le cinéma. Il a écrit sur Steve Reich et sur Moretti. Nous autorisera-t-il à penser que son Pedro Mayr évoque, par sa dextérité, les courts-métrages de Godard et, par son mystère, la Gogol Suite de Schnittke ? C’est dire le charme de ce roman à nul autre pareil. » Gérard Guégan, Sud Ouest

« Le narrateur va tâcher de rester digne de sa préférence à la Bartleby, à la fois banale et inexplicable, qui s’impose sans que le mobile en soit clairement perçu, une volonté de solitude particulière. Et comment ne pas bouger d’un pouce, comme une manière de dire «pouce» à la vie elle-même, au temps qui passe ou ne passe pas avec ses raisons non moins banales et inexplicables ? Jusque dans ses rebondissements narratifs tragiques, il y a quelque chose de réjouissant dans Pedro Mayr. » Matthieu Lindon, Libération

« Au fond du talent poétique demeure l’ennui existentiel, la confrontation de l’esprit tout atmosphérique du rêveur à l’esprit narratif de l’auteur. Et Pedro. Vivant ou mort. Pedro comme un écran blanc sur lequel projeter ses chimères. Une imposture littéraire aux accents baroques, qu’Orsoni décline du versant de la relation de l’ersatz à son modèle, telle une “équation barbare”. » Benoît Legemble, Le Matricule des Anges

« Pour ne pas gâcher le plaisir de la lecture, on ne dira rien de la dernière partie du roman, époustouflante pour l’effroi qu’elle suscite et la savante et savoureuse perplexité dans laquelle elle nous plonge. Le roman, passionnante réflexion sur le vampirisme littéraire, se replie diaboliquement sur lui-même. » Romain Verger, Membrane

« Le feu est la flamme du feu se présente comme la conclusion d’une trilogie composée Des monstres littéraires (2015) et de Pedro Mayr (2016) chez le même éditeur. Mais peut-on vraiment conclure, si l’on suit les conseils que le narrateur se donne sans cesse, s’exhortant à être, comme son ombre, en avance sur lui-même ? “Fais quelque chose, tu n’en sortiras pas, mais tu peux commencer par vivre mieux, à défaut de bien, commence déjà par mieux.” Car être son propre ennemi est aussi un moteur. » Éric Loret, Le Monde des Livres

« Une image humaine de l’éternité, c’est ce que cherche, avec un grand talent de conteur, Jérôme Orsoni. » François Angelier, France Culture

Jérôme Orsoni

Photo : Action Parallèle 88x31

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