Lire. Je sais qu’à force de, certains jours comme celui-ci, je pourrais me dispenser d’écrire, mais ce serait un tort. J’ai le sentiment qu’il me manque un grand dessein, mais est-ce vraiment le cas ? Ce journal en est une forme, le projet Paris, une autre,… Read More
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vingt-huit mars deux mille vingt-trois
Une phrase intéressante au début de Paris sous tension d’Éric Hazan dont R. m’a parlé. « Ma conviction, écrit Hazan, est que Paris est encore ce qu’il a été pendant plus de deux siècles : le grand champ de bataille de la guerre civile en France entre… Read More
vingt-sept mars deux mille vingt-trois
Marcher, marcher. Pour redresser le corps, aérer les idées, se sentir exister. Même si je tourne en rond, la boucle est belle sur la carte gps, et je sais que j’avance. À présent, j’ai les pieds qui brûlent un peu. Mais c’est une sensation agréable,… Read More
vingt-six mars deux mille vingt-trois
On peut se demander qu’est-ce que le bonheur ? et même à supposer qu’on trouve jamais la réponse si l’on n’est pas plus heureux après, faudra-t-il vraiment s’en étonner ? Qu’est-ce que le bonheur ? En une phrase, je ne sais pas, ne saurais en donner une définition,… Read More
vingt-cinq mars deux mille vingt-trois
La voisine, du genre à crier comme une actrice porno, baise la fenêtre ouverte (celle qui donne sur la cour intérieure laquelle fait caisse de résonance), — toute une philosophie de la vie. Pourquoi n’entend-on jamais les hommes crier quand ils jouissent ? Ou, du moins, sont-ce… Read More
vingt-quatre mars deux mille vingt-trois
Je crois que j’ai oublié à peu près toutes les idées que j’ai eues aujourd’hui. Comment sais-je alors que j’en ai eu ? Des traces, semble-t-il, m’en restent. Mais je sais ce que j’ai fait. Cela semble s’être gravé dans ma mémoire à la manière d’un… Read More
vingt-trois mars deux mille vingt-trois
Que te disent-elles, les tonnes d’ordures entassées sur les trottoirs, que te disent-elles sinon le néant de tout discours ? « La sobriété heureuse », elle est là, sa réfutation, en quelque sorte, peut-être, mais son essence même plutôt, dans les déchets que nous rejetons chaque jour, et… Read More
vingt-deux mars deux mille vingt-trois
Pas de rayon de soleil aujourd’hui, — mais de cela faut-il aussi s’en étonner ? Hier au soir, alors que je peinais à trouver le sommeil, j’ai eu l’impression de tomber dans les abîmes infinis du sens : on ne savait pas si le président de la… Read More
vingt et un mars deux mille vingt-trois
Est-il étonnant qu’au moment où je me décide enfin à écrire ce journal un rayon de soleil illumine l’endroit où je suis assis pour écrire ? C’est le printemps, mais ce n’est sans doute pas la vraie raison. Hier au soir, après que l’étrange cortège a… Read More
vingt mars deux mille vingt-trois
Cependant que, comme ils disent, on s’apprête à mettre la France à feu et à sang, de bon matin, je me lève, me mets au travail et puis vais courir, comme si de rien n’était. Est-ce que rien n’est ? Dans un univers parallèle, en partie… Read More
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