Cette nuit, entre deux changements de tshirts (trois en une nuit, donc) et deux serviettes éponge entre lesquelles j’ai fini par dormir en authentique homme-sandwich, j’ai rêvé que nous étions invités, Nelly et moi, à une sorte de grand raout littéraire qui se tenait dans une vaste demeure. Nous avions un enfant, qui n’était pas notre nymphe Daphné, mais un gros garçon, assez laid, qui répondait au prénom de Clément. Dans la vaste demeure où nous nous trouvions (elle avait véritablement les dimensions d’un château entouré d’un parc immense), il y avait une aire de jeux pour enfants et je regardais le nôtre, énorme et bien trop blond, qui s’amusait bêtement. Pour patienter en attendant que le raout commence, je me rendais dans une église attenant à laquelle il y avait un cimetière où des hommes d’un certain âge étaient en train de se moquer d’un autre homme de leur âge à peu près qui priait agenouillé devant une tombe en psalmodiant des phrases qui me semblaient impossibles à comprendre (LM). Le voyant, j’entends : voyant qui c’était, je quittai le cimetière et remarquai que deux convois funéraires venant chacun de la direction opposée à l’autre (gauche et droite) s’approchaient en même temps du cimetière. De retour à la vaste demeure où le raout avait déjà commencé, je voyais Nelly en grande conversation avec un beau et grand jeune homme brun qui, manifestement, lui plaisait beaucoup, et beaucoup trop à mon goût, qu’elle trouvait très intelligent et très cultivé, elle me l’avait dit, et qui l’entretenait de la psychologie sociale chez Le Nôtre. Mais je ne lui disais rien de l’imposture du bellâtre, je lui faisais simplement remarquer que son état d’excitation était ridicule et qu’elle n’avait qu’à coucher avec lui, nous en serions enfin débarrassés. Ensuite, je la voyais — j’étais absent de la scène qui se déroulait sous mes yeux — passer de groupe de convives en groupe de convives et, à un moment, comme dans l’un de ces groupes de convives composés uniquement de femmes, elle voyait qu’il y en avait une qui tenait à la main la couverture d’un livre (dans mon rêve, je voyais distinctement la couverture : elle était mauve, les lettres étaient de la couleur jaune et il y avait le mot « pharaons » dans le titre que malheureusement, ainsi que le nom de l’auteur, j’ai oublié), elle disait à cette femme : « Tu vas voir, il y a un twist au tome 6 et après, c’est génial ! », et après, je me suis réveillé. Hors cela d’onirique, rien, ou si peu. Moins de mal, mais guère plus de bien.