Absolument rien. Départ pour Marseille demain. Dans mes notes, je retrouve ce poème de Ryōkan : « Après avoir quêté durant une journée, / je rentre m’enfermer dans ma pauvre cahute. / En brûlant du menu bois garni de ses feuilles, / tranquille, je récite des vers de Hanshan. / Le vent d’ouest apporte les pluies de la nuit, / et c’est le bruit des gouttes sur le toit de chaume. / Restant quelquefois étendu de tout mon long, / je n’ai plus rien à penser, rien à mettre en doute. » Puisse l’existence m’accorder de temps à autre pareille sagesse, pareille paix, pareille vérité.

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