Ne faire des choses que pour avoir d’autres choses à écrire. Comme pour faire de la vie un roman d’aventures. Quand même ce serait un roman d’aventures délirant et bizarre, un roman d’aventures sans péripéties réelles et avec un protagoniste à moitié fou.
Trois contes en trois jours. Mais pas comme une logomanie. Comme quelque chose qui attendait d’être mis à jour depuis longtemps. Des contes qui se suivent. S’enchaînent. Une cohérence narrative qui n’est pas donnée, prédonnée, comme un roman du pauvre, mais s’invente au fur et à mesure. Je pourrais très bien ne plus jamais m’arrêter. Ou bien arrêter définitivement d’écrire dès demain.
Amor fati, cela ne veut-il pas dire aimer la contingence ? Qui précisément est impossible ou quasi à aimer parce qu’on n’y est pour rien, qu’elle nous échappe. Une histoire d’enfant à qui on arrache les cheveux parce qu’il passe en courant et nous échappe. Bon à aller se faire voir chez les Grecs.
Pourquoi n’irait-on pas vivre dans les bois ?

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