Peuples de faibles
couards
hypocrites bandemous
dictateurs impotents
éternels prolétaires
et leurs banderoles
auxquelles se pendre par le cou
art de la petite bourgeoisie
nulle façon de vivre
sinon médiocre
on se cache derrière sa race
son masque son petit doigt
et on espère que quelqu’un vienne
qui nous sauve
or le ciel est vide
on expire
nos énergumènes l’ont déserté
ou bien peuplé de vierges
à enculer outretombe
pour le bonheur de mâles décérébrés
dont on se demande comment
ils peuvent encore subsister
peuples d’animaux malélevés
impropres même à l’abattage
gamins hirsutes qu’on surveille
des puces plein le corps
sans prendre la peine de les regarder
peuples issus du grand ratage
bigbang farcesque pour qui n’a pas d’idées
on fait semblant de vous entendre
de vous aimer de vous comprendre
mais à la vérité nul ne l’ignore
depuis le début tout est foutu.
Déclameur : ce texte est un extrait d’un ensemble plus long, un poème intitulé couleurs primaires (et partout c’est la guerre) toujours en cours d’écriture.
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.