Apparition de la mer
longtemps désertée
iode dans l’air
rien ne vaut le vent
qui bat les cheveux
je me fais des montagnes de vagues
je délire sur un parfum
l’eau noie mes pieds
et moi plongeant les mains dedans
m’en barbouille le visage
et puis lèche avide
tel un animal sciemment privé de vie
le sel qui s’accroche
à mes lèvres enfin libres.
Déclameur : ce texte est un extrait d’un ensemble plus long, un poème intitulé couleurs primaires (et partout c’est la guerre) toujours en cours d’écriture.
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