Ciel rouge
sanguine clandestin
je décèle dans des lignes imaginaires
l’ironie la guette
qui décille
cris d’oiseaux
ou bien de l’enfant
il y a un intrus
dans la maison
le sommeil pleure
que faire ?
le réel est une machination
en plein rêve
tremblement de terre
ou la mer échoue
déjoue
nos stratagèmes
vulgaires
quelque part il y a quelqu’un
qui réussit mais
ce n’est pas moi ce n’est pas moi
il faut écrire pour dépasser
la rature
ou l’inventer c’est-à-dire
quand le ciel rouge
se couvre de nuages
digitaux
bites en bas lourds
et que la bêtise est
notre unique destin.

Déclameur : ce texte est un extrait d’un ensemble plus long, un poème intitulé couleurs primaires (et partout c’est la guerre) toujours en cours d’écriture.
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