
C’est aujourd’hui que paraît l’October Issue de la revue Asymptote. Et alors ? me demanderez-vous. Eh bien, d’une part, Asymptote est la revue principale de littérature du monde entier en traduction (de toutes les langues vers l’anglais). Et, d’autre part, parce qu’y est publiée en traduction anglaise le conte paru dans des Monstres littéraires (Actes Sud, 2015), « Les vitres ».
C’est la première fois que je suis traduit dans une langue étrangère. C’est un honneur (que quelqu’un s’intéresse à ce que j’écris suffisamment pour avoir envie de le traduire) et un grand plaisir (parce que des nouveaux lecteurs vont désormais pouvoir lire ce que j’écris). Comme je suis aussi traducteur, c’est un sentiment bizarre de l’être à son tour. Et puis, c’est une expérience de se lire dans une autre langue — dérangeante, problématique, mais passionnante.
Si mes vitres sont devenues « The Windowpanes », c’est grâce à la curiosité et au talent d’Alex Dudok de Wit, qui a eu l’idée de cette traduction et a tout mis en œuvre pour la publier. Je le remercie chaleureusement.
Merci aussi à Lee Yew Leong, editor-in-chief d’Asymptote, d’avoir accueilli mes nouvelles windowpanes, auxquelles je trouve désormais un je-ne-sais-quoi de virginiawoolfien…
Aussi étrange que ce soit à dire, la traduction est accompagnée de l’original in French in the text, ainsi que d’une lecture du conte par votre vitrier préféré.
Et sinon ? Ah oui, eh bien, sinon I am a peroxide blonde in the land of possibles.
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