Projet de déménagement n°xxxxx.
Couché quelques milliers de signes dans mes habitacles aujourd’hui. Texte qui avance comme par la grâce d’une idée fixe. Les ébauches retrouvées qui font date, les cahiers auxquels je pense sans les regarder, qui n’annonçaient rien, non, mais témoignent d’une obsession. Une idée fixe qui sait se mettre en sourdine. Se taire. Laisser la place à autre chose. Si tu as quelque chose dans la tête, elle reviendra. Sinon, tant pis pour toi. Enfin, si tu as quelque chose d’autre dans la tête que l’idée fixe. S’il n’y a qu’elle, tu ne vas nulle part. Extinction des feux.
Ce matin, avant, à la fin de la course, chute. Étalé par terre. C’est amusant, je trouve : je suis tombé parce que je ne suis pas les conseils que je donne à Daphné. Regarde où tu mets les pieds. C’est simple, pourtant, quand tu cours, si tu ne regardes pas où tu mets les pieds, tu vas finir par tomber. La chute n’est pas inéluctable, sauf si tu n’es pas à ce que tu fais. Tout entier. Les choses à moitié, au tiers, au quart, les choses pas en entier finissent toujours par s’effondrer. C’est le contraire de foncer tête baissée. Il faut garder la tête haute, le buste bien droit, et regarder où tu mets les pieds.
Une devise donc (répétition) : les pieds sur terre et la tête dans les nuages.
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