Ciel absolu
sans rien dessus
parfois un avion le traverse
une apparition
occasion de se faire léger
comme l’air qu’on oublie
de respirer
visage bleu
on dirait tuméfié
de l’intérieur
dehors semble plus que jamais
inaccessible
problème du monde extérieur
existe-t-il quelque chose d’autre
que moi
puis-je me fier à mes pensées
vu où elles me portent
à quelle extrémité lointaine
quand je suis là
comme dément
hors de mon âme pourtant
où autre aller
tout entier occupé à étouffer ?
Emphase avec le réel.
Déclameur : ce texte est un extrait d’un ensemble plus long, un poème intitulé couleurs primaires (et partout c’est la guerre) toujours en cours d’écriture.
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