Scissions dans la soie
frissons sur le moi
tout le monde cherche
quelque chose à quoi se raccrocher
tout le monde cherche
un lit où s’étendre
et les fluides de se répandre
au bout d’un laps long
les yeux se décillent
on ajoute une décille au boiteux
un liquide s’écoule
tout le monde cherche
une raison de continuer
que ce soit ma satanique science
ou ton angélique ignorance
il faudrait être fou ou surdieu
pour imaginer un jour s’arrêter.
Déclameur : ce texte est un extrait d’un ensemble plus long, un poème intitulé couleurs primaires (et partout c’est la guerre) toujours en cours d’écriture.
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