Fleurs de nulle part
sauvages
ignorées
besoin de cet abandon
pour se sentir
exister
s’épanouir peut-être
pistils dis-je
avec l’impression
de rendre une manière d’oracle
que je ne comprends pas
pistils dis-je derechef
c’est ici que s’effondrent
les civilisations les empires
sur le bas-côté
halluciné le talus
germinaisons
pétales dédales
globale
effloraison.
Déclameur : ce texte est un extrait d’un ensemble plus long, un poème intitulé couleurs primaires (et partout c’est la guerre) toujours en cours d’écriture.
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