Défilé des paysages
à vive allure entrecoupé
d’allégories de la mort
formes obscures qui émergent
de la terre
même en lumière pleine
elle ne l’exprime pas
plutôt sa négation
sur la route
première sortie depuis
dieu sait quand
le monde semble moins
partagé que jamais
entreprises multiples
illimitées on dirait
de l’ensevelir
sous des montagnes de béton
humaniser la colline
en la colonisant
faire des dépendances
d’arpents de sauvagerie
ce n’est pas le monde
de fait que nous arpentons
mais la vision âcre
que nous avons.
Déclameur : ce texte est un extrait d’un ensemble plus long, un poème intitulé couleurs primaires (et partout c’est la guerre) toujours en cours d’écriture.
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