Pas de doute
quelque chose tremble en nous
sans quoi
notre lacrymale alarme
molle au mal
nous laisserait transis
corps perdus
dans le transport des croupes
dont je jouis
au bûcher
explosifs exploits
qui n’est un volcan
n’admire rien de la beauté
du monde
spectaculaire destruction
qui laisse les corps enlacés
éternels et figés
la dernière extase
n’a-t-elle pas un parfum
des plus singuliers ?
je jette un coup d’œil
au récit de mes songes mystiques
toute passion consommée
comment vivre
à moins de s’en remettre aux flammes
et brûler ?

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