vingt-six mars deux mille vingt-trois

On peut se demander qu’est-ce que le bonheur ? et même à supposer qu’on trouve jamais la réponse si l’on n’est pas plus heureux après, faudra-t-il vraiment s’en étonner ? Qu’est-ce que le bonheur ? En une phrase, je ne sais pas, ne saurais en donner une définition, sans que cela échappe au langage, non, j’ai des images, souvent, des choses très claires qui passent derrière mes yeux et que je vois, parfois, c’est plus flou, ce n’est plus vraiment dès lors de l’ordre de la vision, de la sensation, plutôt du sentiment, un air, une atmosphère, une ambiance, quelque chose qui flotte, et dit la grande vérité. Changeant cent fois mille fois d’avis, la lumière reste la même, qui rend les choses plus claires, soutient l’effort de dissiper les malentendus, lequel ne doit pas s’épuiser, mais durer, oui, durer toujours. « La grande vérité », qu’est-ce à dire ? Le sais-je seulement ? Quelque chose qui se tient très près de soi et entraîne loin, si loin, infiniment loin. Tel le langage, que je parle, entends, comprends, est avec moi et pourtant jette ses méandres au-delà de l’intelligible. Toujours l’effort de comprendre plus, de sentir mieux, de mener une vie meilleure. « Tout comprendre, c’est tout pardonner », cela peut s’entendre aussi comme le don que tout le monde fait à l’autre, la sublime gratuité de l’acte, tout le reste n’étant que pantomime malhabile, malhonnête (le malhonnêtre). Que tout est gratuit, n’est-ce pas cela la grande vérité de l’existence ? La grâce.