Aux abonnés absents. Quelque chose comme une tête parfaitement vide, sans la moindre idée dedans. Mais heureux, enfin je crois. Je marche au soleil. Cuisine en écoutant Lazar Berman jouer les années de pèlerinage de Franz Liszt. Je ne veux plus de cette chaleur qui semble s’être installée indéfiniment. C’est moins une question de météo, qu’une question de style vestimentaire : comme je l’ai déjà dit, il fait trop chaud pour s’habiller. Survêtement pour tout le monde. Ou collants léopard à la sortie de l’école. Le Marseillais n’est pas un Napolitain, il arbore son débraillé comme un uniforme. À l’image de la ville, sublime et hideuse, lumineuse et répugnante, belle et sale. Mais je ne voulais pas être négatif. Assis en tailleur sur le fauteuil beige, j’écrire ces quelques phrases. Pieds nus. Libre pour quelques instants.

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