« La navette partira dans trente minutes »,
dit une voix robotique que je traduis à peine.
D’île en île, je vais à la dérive,
voyageur ivre, explorateur sans pareil
des routes balisées où l’on s’abîme
soi-même, corps de mille métalliques pièces,
épaves poétiques destinées à l’oubli ;
quand s’échouent les ans en nos océans de plastique,
les nappes de fioul subliment la mer.
— R.A. Singleton

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