Mon image étrange dans ton image étrange
répand son vernis noirâtre sur ton passage
(rémanence lapidaire de lors que nous étions amants).
Automne non pas triste dirais-je, mais
douces langueurs obsédantes et amples.
« Depuis quand me mens-tu ? » interroges-tu pour me brusquer,
et moi je te réponds : « Jamais. »
C’est si long, jamais. Reste encore un peu.
— R.A. Singleton

Vous devez être connecté pour poster un commentaire.